Conclusion
Les systèmes de santé doivent se soucier autant du malade que de la maladie. Il n’est plus admissible que l’on se préoccupe exclusivement de l’efficacité des moyens thérapeutiques mis en oeuvre. L’introduction d’une «culture anti-douleur » au sein des pratiques et des exercices nécessite le changement des comportements de l’ensemble des professionnels de santé, mais aussi celui des malades et de leurs proches. La qualité d’un système de santé est définie par la prise en compte de l’efficacité du traitement proposé mais aussi par le soulagement de la souffrance des patients. Dès lors, l’amélioration de la prise en charge de la douleur doit être un de nos objectifs essentiels. Des considérations éthiques et morales ne peuvent plus être écartées de l’élaboration et de la mise en application d’un projet de soins. La lutte contre la douleur est inséparable de l’évolution de ces idées.