Prévalence de la douleur (2/2)
En effet, ces dernières sont influencées par les rôles attribués aux hommes et aux femmes dans une société et à une époque données, donc par le genre. D’autres déterminants, tels que l’âge, l’ethnicité, la culture, les comorbidités, les antécédents douloureux, l’interprétation donnée à la douleur, le handicap qui en découle, la réponse aux antalgiques, les stratégies d’adaptation et l’humeur participeraient également à ces différences.
Il est important de souligner que la prévalence de la douleur est plus élevée chez les personnes ayant subi ou subissant des violences physiques et psychologiques.

Un tiers des patients douloureux chroniques seraient dans ce cas de figure. Il convient donc de rechercher systématiquement celles-ci à l’anamnèse. Une bonne manière de procéder est d’expliquer au patient que les personnes ayant connu des maltraitances au cours de leur vie souffrent d’avantage de douleurs et de lui demander si ce pourrait être son cas. La douleur est plus élevée chez les personnes ayant subi ou subissant des violences physiques et
psychologiques.