conclusion
La prévalence, le seuil, l’expression, l’impact et le traitement de la douleur diffèrent entre hommes et femmes. Ces spécificités peuvent s’expliquer par des différences liées à la fois au sexe et au genre. En termes de recherche, une plus grande prise en compte des effets genre d’une part et une meilleure différenciation méthodologique entre ceux-ci, et les effets sexe d’autre part, devraient nous permettre de progresser dans la compréhension du phénomène de la douleur. Sur le plan clinique, ces travaux, même préliminaires, nous donnent de précieuses informations sur les similarités et différences du vécu douloureux entre hommes et femmes.
Ils soulignent l’importance d’une prise en charge de la douleur qui intègre les dimensions psychosociales de la personne douloureuse chronique, sans omettre la recherche d’une potentielle maltraitance, permettant ainsi une approche thérapeutique pharmacologique et non pharmacologique différenciée selon le genre.