Torsion annexielle
Torsion d’ovaire
La torsion de l’ovaire autour de son pédicule vasculaire est chez l’adulte quasi exclusivement lié à un ovaire homolatéral anormal, alourdi par une formation tissulaire (tératome mature le plus souvent) ou kystique :
kyste fonctionnel ou organique (cystadénomes bénins), ou augmenté de taille (hyperstimulation ovarienne, ovaires micropolykystiques…) ± favorisé par un facteur anatomique prédisposant (ligament lombo-ovarien long…) Les endométriomes et les tumeurs ovariennes malignes sont peu pourvoyeuses de torsion en raison des adhérences qu’elles suscitent.
La symptomatologie clinique associe des douleurs pelviennes aiguës de début brutal, parfois intermittentes (épisodes de torsions détorsions spontanées) à des signes digestifs inconstants (nausées, vomissements) déroutants et aspécifiques.
Torsion tubaire sans torsion d’ovaire
Entité rare, ce diagnostic implique un facteur anatomique prédisposant (mésosalpinx long, hypermobilité tubaire. . .) à un facteur favorisant la torsion (hydrosalpinx, kyste paratubaire).
La symptomatologie clinique associe une douleur pelvienne aiguë de début très brutal, à type de crampe, à des signes digestifs trompeurs (nausées, vomissements ± signes péritonéaux)